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Les randonnées


La Chapelle castrale de Cabrerolles

Cabrerolles est le hameau qui donne son nom au village. On y trouve la mairie et l’église actuelle de l’Assomption de Notre Dame.

En haut du village, on peut grimper par un chemin longeant un jardin méditerranéen, et accéder à la Chapelle castrale fortifiée construite vers le Xème siècle. Celle-ci est dédiée à Notre Dame de la Roque et surplombe un ensemble médiéval fortifié du Xème siècle (les ruines de l’ancien château) dont il reste en partie un donjon et les murs d’enceinte.

C’est aussi le point de départ de la randonnée qui monte au Pic de la Coquillade et rejoint la Chapelle Saint Michel de l’autre côté de la montagne au-dessus
de Lamalou.

Lien vers le site du Haut Languedoc et vignobles : https://www.haut-languedoc-vignobles.com/vignobles-et-decouvertes/chapelle-castrale-notre-dame-de-la-roque-2976842

Le pountil du Muratel et le four à pain à La Borie nouvelle

Le hameau de la Borie nouvelle est traversé par le chemin de randonnée qui va vers le Pic de la Coquillade. Enfoui dans la forêt de chênes verts, les quelques maisons de pierres ont une vue imprenable sur la plaine biterroise jusqu’à la mer.

A l’origine, l’accès au village se faisait par un gué sur le ruisseau du Muratel. Cet accès était ardu à cause d’une pente importante (traversée de la combe). Le pont a été bâti pour supprimer cette difficulté. Cette voie était très fréquentée, c’est l’ancien chemin d’Hérépian.

Le four à pain a été installé à l’entrée du village (aujourd’hui au milieu), au croisement des chemins de Cabrerolles, d’Aigues-vives et de Caussiniojouls. Il a été bâti pour que les habitants de La Borie nouvelle puissent faire cuire leur pain sur place sans descendre à Cabrerolles. Il a été restauré en 2012.

L’ancienne école à Aigues-vives

L’école d’Aigues-vives a été construite en 1936, en même temps que les écoles de La Liquière et de Lenthéric …. Auparavant seule l’école de Cabrerolles recevait les élèves de la commune, et bien souvent les enfants des hameaux montaient à pieds à Cabrerolles…

Chaque hameau de la commune avait donc son école. Dès 1950, les écoles de Cabrerolles, Aigues-vives et Lenthéric ont fermé par manque d’effectifs, seule l’école de La Liquière a reçu les enfants de la commune.

L’école d’Aigues-vives a été restaurée en 2014/15 : toiture, façades, WC extérieurs, cour de récréation et salle de classe à l’identique, un petit logement à l’étage reste à faire. Les travaux ont été réalisés par l’Association du patrimoine de Cabrerolles et de nombreux bénévoles, avec l’aide de la mairie, de la Communauté de communes, et du Département.

La Chapelle de la Liquière

La Liquière est le hameau le plus peuplé de Cabrerolles. On y trouve l’école et la Salle des rencontres.

Au centre du village, on trouve la Chapelle de La Liquière dédiée à Saint Joseph. Même si celle-ci existait déjà au XVIIème siècle, sa configuration actuelle en nef unique à voûte en carreaux de terre cuite semble plus tardive. D’architecture modeste, son intérêt réside en la conservation de ses objets d’origine dont un calice réalisé par le maître orfèvre biterrois André Tudier à la fin du XVIIIème siècle.


La Chapelle de Montcèze et les moulins à Lenthéric

Lenthéric compte deux sites importants actuellement en cours de rénovation.

La chapelle de Montcèze, juste au-dessus du village est un petit édifice perché avec une belle vue sur les vignobles et la plaine. Cette chapelle est dédiée à Notre Dame de la Miséricorde. Construite durant le dernier quart du XIXème siècle, elle était fréquentée par les habitants du hameau de Lenthéric. Elle se compose d’une nef unique prolongée d’une abside de plan semi circulaire. De par sa position dominante au sommet de la colline son clocher a été détruit par la foudre à plusieurs reprises. Entourée de chênes verts, arbousiers et autres bruyères, bâtie sur un piton rocheux avec une vue imprenable sur la mer Méditerranée et la chaîne des Pyrénées, ce lieu dégage une grande spiritualité.

Plus bas, au bord du ruisseau de Montgros, un moulin rarissime puisqu’il est au fond d’une vallée et fonctionne uniquement grâce à un courant d’air qui passe entre les vallées. Le deuxième, probablement du XVIème, est un moulin à eau situé en dessous du moulin à vent. Il est fait de pierre de schiste, on peut y voir ses meules et l’arrivée d’eau. Ce moulin était alimenté par un lac de retenue. Le site n’est pas encore accessible.

Cabrerolles, la voie romaine
Parcours sportif qui mène à la Voie Romaine, aux ornières encore bien visibles. Cette route antique reliait Béziers à Cahors et portait le nom de “Draye” au niveau d’Aigues-Vives, témoignage d’une fréquentation par les transhumants.

Lien vers le site du tourisme des Avant-montshttps://tourisme-avant-monts.fr/bouger/randonnee-cabrerolles-la-voie-romaine/

Lien vers le site Hérault tourisme : http://www.herault-tourisme.com/itineraires-touristiques/cabrerolles/randonnee-cabrerolles-la-voie-romaine/tourisme-ITILAR034V51G36R-1.html

Cabrerolles le Pic de la Coquillade
Au départ de cet itinéraire, le village de Cabrerolles dévoile son patrimoine bâti avec son château du XIIe siècle et sa chapelle dédiée à Notre-Dame-de-la- Roque. En parcourant sentiers et chemins, à l’abri des chênes verts, découvrez la plaine biterroise, la vallée de l’Orb et le plateau du Caroux qui s’étalent devant vous en une mosaïque de paysages et de couleurs.

Lien vers le site du tourisme des Avant-montshttps://tourisme-avant-monts.fr/bouger/randonnee-cabrerolles-le-pic-de-la-coquillade/

Lien vers le site Hérault tourismehttp://m.herault-tourisme.com/itineraires-touristiques/cabrerolles/randonnee-cabrerolles-le-pic-de-la-coquillade/tourisme-ITILAR034V51G689-1.html

Lien vers le site du Pays Haut Languedoc et vignobleshttps://www.haut-languedoc-vignobles.com/vignobles-et-decouvertes/randonnee-cabrerolles-le-pic-de-la-coquillade-1949490

Grande traversée de l’Hérault – Cabrerolles/Pont de Ceps (itinéraire sud)
Entre les vignobles de Faugères et de Saint-Chinian, ce tronçon n’est pas de tout repos. Montées exigeantes et descentes accidentées se succèdent. Laissez
tout de même vagabonder votre regard jusqu’aux massifs du Caroux et de l’Espinouse. À l’issue d’une ultime descente, le randonneur retrouve l’Orb dans ses
gorges, au pont de pierre de Ceps, gage d’un frais ressourcement.

Attention : montées physiques avec poussettes entre le départ et le point 2. Descentes
courtes mais pentues sur rocher avant le point 1, caillouteuse et avec virage serré avant le point 4.

Lien vers le site du tourisme des Avant-monts
https://tourisme-avant-monts.fr/bouger/grande-traversee-de-lherault-cabrerolles-pont-de-ceps-itineraire-sud-2/

Lien vers le site du Pays Haut Languedoc et vignobles :
https://www.haut-languedoc-vignobles.com/vignobles-et-decouvertes/grande-traversee-de-l-herault-cabrerolles-pont-de-ceps-itineraire-sud-1785686

En dehors des sentiers de randonnée balisés et des routes, les 5 hameaux offrent de petits sentiers de balades, faciles d’accès pour tous. Il suffit d’emprunter
un sentier ou une petite route et de partir à l’aventure, les paysages de vignes s’ouvrent à vous…

Le jardin des schistes
Tout près de La Liquière, le Jardin des schistes vous accueille pour une petite balade bucolique, champêtre, paisible et sauvage.

La restauration des moulins de Lenthéric

Explications de Michel Dupin, architecte urbaniste

Initié par le Commune de Cabrerolles, le projet de restauration et d’aménagement du complexe hydraulique des moulins de Lenthéric a fait l’objet d’une étude préalable en 2018. La restauration des moulins, menée sous la maîtrise d’ouvrage de la Communauté de Communes Les Avant-Monts, constitue la première tranche de cette opération d’ensemble.

LE SITE

Situé à huit cents mètres à l’Ouest du hameau de Lenthéric, le site des Moulins rassemble en un même lieu les vestiges d’un moulin à eau et d’un moulin à vent édifiés en aval du confluent des ruisseaux de Valignières et de Montgros.

Selon les documents de l’époque, le moulin à eau et son dispositif hydraulique ont été édifiés à la fin du XVI° siècle. La ressource en eau était canalisée depuis un barrage sur le ruisseau de Montgros et stockée dans un réservoir (la « pansière ») adossé au moulin.

A la fin du XVIII° siècle, l’installation a été complètement réaménagée avec  la création d’un nouveau barrage en aval du confluent, l’endiguement du ruisseau de Valignières, la création d’un nouveau béal et d’une nouvelle pansière nettement plus volumineuse. L’ensemble est complété par l’édification d’un moulin à vent, contre la digue de la pansière, à 20m du moulin à eau. Ce complexe hydro-éolien constitue un équipement industriel tout à fait exceptionnel.

Cependant, cette innovation visant à une optimisation des ressources naturelles n’a pas été très concluante puisque le moulin à vent est décrit, vers 1830, en état de ruine. Le moulin à eau aurait, lui, fonctionné jusque dans l’entre deux guerres.

Aujourd’hui, les deux constructions conservent globalement leurs enveloppes bâties mais elles ont perdu leurs couvertures et subi des outrages du temps, particulièrement le moulin à eau.

LES MOULINS

Le Moulin à eau :
C’est un bâtiment quadrangulaire d’une trentaine de m2 constitué d’un sous-sol voûté qui abritait la force motrice (les deux « rouets »), d’un rez de chaussée également voûté occupé par deux meules et d’un comble aujourd’hui en ruine.

Le Moulin à vent :
C’est une construction tronconique d’environ 6 m de haut, d’un diamètre de 6m à la base et de 5m au sommet. Le bâtiment comporte un sous sol voûté, un rez de chaussée également voûté qui accueillait les meules et une trémie donnant accès à l’étage qui abritait le mécanisme. La charpente et la couverture conique du moulin ont totalement disparu.

LES TRAVAUX

Le projet a pour objet la restauration et la mise en sécurité des constructions historiques, le nettoyage et la remise en état des abords : chemin d’accès, murettes, digue de la pansière et tertre du moulin à vent. Il s’agit de travaux de stricte conservation du patrimoine historique.

À ce titre, les travaux qui devraient démarrer au mois de septembre seront les suivants :
> l’élimination de la végétation ayant envahi les ouvrages bâtis,
> le dégagement du sentier d’accès, la réparation de son muret et la reconstitution du tertre en pierres sèches, sous le moulin à vent,
> la restauration du moulin à eau comprenant rétablissement du comble selon sa disposition d’origine, une toiture neuve avec génoise, le rétablissement du linteau Renaissance de la porte d’entrée et le rejointoiement des parements dégradés,
> la restauration du moulin à vent comportant la restitution de la baie d’étage, le chainage des arases le rejointoiement des parements dégradés, enfin la reconstruction de la charpente et de sa couverture conique en planches,
> divers ouvrages de serrurerie : portes barreaudées, grilles de protection et garde-corps.

AUCÈL NÒSTRA, et le Pic de la Coquillade

En plus de son patrimoine bâti remarquable, notre commune recèle plusieurs sites naturels d’exception. Le Pic de la Coquillade (690 m) en fait partie. Connu de tout le Languedoc et pouvant être admiré du Montpelliérain jusqu’à l’Aude, voire de plus loin, il fait la fierté de notre territoire.
La “Cauquilhada” en occitan languedocien désigne le cochevis huppé, communément appelée alouette huppée (Galérida cristata). Ce passereau sédentaire de taille moyenne est très semblable à l’alouette des champs mais s’en distingue par une huppe qu’il porte au sommet du crâne. La silhouette pointue de notre pic rappelle étrangement la huppe de l’alouette huppée ; nous tenons là certainement l’origine de son appellation même si toutes les hypothèses sont permises.
Facilement identifiable entre toutes les montagnes, le pic de la Coquillade ou la huppe de la “Cauquilhada” a guidé voyageurs et marchands depuis des temps immémoriaux. Lequel d’entre nous n’a pas dit fièrement, en traversant le Minervois ou en longeant le littoral, « j’habite là-bas au pied du Pic » ?
Ce repère visuel et mnémotechnique, à l’instar d’un phare pour les marins, fait de notre commune, et plus généralement de tout le Faugérois, un lieu de passage privilégié entre plaine et montagne. De nos jours, même si nous n’avons plus besoin de notre bon vieux pic pour nous guider, il rayonne encore dans tout le Bas Languedoc.

Alors, saurez-vous retrouver le Pic de la Coquillade sur cette photo ?