Plomberie Chauffage Clim | Michaël Anton
La Liquière 34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 14 27 49 29
Maçonnerie | Vincent Denis
Rue des 2 Porches – Aigues-Vives 34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 47 11 19 21
Courriel : vincent.denis99@orange.fr
Etanchéïté Bâtiments | Franck Fichelle
4, rue de l’ancienne Forge – La Liquière
34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 06 83 66 73
Courriel : 2f.etancheite.34@gmail.com
Maçonnerie | Gatimel
La Liquière 34480 Cabrerolles
Téléphone : 04 67 36 39 12
Maçonnerie | Franck Gauthier
Aigues-Vives 34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 83 05 76 26
Maçonnerie | Serge Gomez
La Liquière 34480 Cabrerolles
Téléphone : 04 67 09 45 88
Maçonnerie Generale Tce | Sas Og Bat
4 rue des Centenaires – La Liquière 34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 16 78 82 27
Courriel : ogbat@sfr.fr
Dessinateur en Bâtiment | Grégory Raymond
Lentheric 34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 31 67 82 58
Courriel : cazral@wanadoo.fr
Tailleur de pierres | Walvarens
Lenthéric 34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 89 82 59 61
Artisan du cuir | Créateur | Jean-Luc Bridonneau
Rue de la Chapelle – La Liquière 34480 Cabrerolles
Téléphone : 09 77 96 94 65
Courriel : info@cuir-de-schistes.com
Site : www.cuirs-de-schistes.com
Artiste peintre | Jean-Jacques Callac
Aigues-Vives 34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 23 32 80 63
Courriel : colosse34@hotmail.fr
Ébéniste | Formateur | Éric Cascales
Téléphone : 06 49 49 92 29
Dessinateur de presse | Fluide glacial | Hugot
5, rue du Four – La Borie nouvelle 34480 Cabrerolles
hugotmalin@gmail.com
Graphisme | gravure et dessin | Emmanuelle Jamme
5, rue du Four – La Borie Nouvelle 34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 26 02 57 46
Courriel : tamponades@gmail.com
Site : www.tamponades.com
Musique | Frédéric Lefevre
Rue de la Chapelle – La Liquière 34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 33 06 04 74
Tatouage | Karine Secret
La Liquière 34480 Cabrerolles
Instagram : secret.karine.art
L’épiçourie ambulante
Tous les jeudis : Aigues-vives, Cabrerolles, la Liquière
Téléphone : 06 70 99 71 48 | 04 67 38 45 48
Page Facebook L’épiçourie
Mécanique TP et agricole | Sas M.P.S
Maintenance Palau Services
Rue du Sécadou – La Liquière 34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 24 31 22 55
Courriel : mpspalau@orange.fr
Site : www.maintenancepalauservice.com
L’instant Fruit Patrick | Patrick Guinamard
La Liquière 34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 30 97 56 33
Site : linstantfruit@hotmail.com
Miel | Stéphan Oberti
Téléphone : 06 14 82 27 73
Sophrologie | Ludovic Brey
La Liquière 34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 18 42 05 21
Courriel : brey.ludovic@laposte.net
Activité plein air
Bol d’air Bulle d’eau | Xavier Garayt
Rue de la Chapelle St Firmin – Aigues-Vives
34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 71 68 88 53
Site : https://www.boldair-bulledeau.fr/
Assistante maternelle | Valérie Salgon
20, Rue du Château 34480 Cabrerolles
Téléphone : 04 99 43 52 92
Courriel : valerie.salgon@orange.fr
Coach canin (à domicile) | Marine Le Groignec
Pour tout problème de comportement/éducation du chien (Hérault et à distance en visioconférence)
La Borie nouvelle 34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 87 24 59 94
Courriel : contact@marinecoachcanin.com
Site : http://marinecoachcanin.com/
Coiffure | Amélie Lenthéric
34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 10 96 37 56
Création site internet | SUD PIXEL
Jean-Hugues Martinez
Ruelle de la Forge 34480 Cabrerolles
Téléphone : 07 83 50 67 75
Courriel : contact@sudpixel.fr
Site : www.sudpixel.fr
Sortie vélo accompagnée | Bartas Bike
Lenthéric 34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 31 67 82 58
Courriel : bartasbike@orange.fr
Ateliers créatifs | Association Encres et feuillets
La Borie nouvelle 34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 26 02 57 46
Emmanuelle Jamme
Courriel : encresetfeuillets@gmail.com
Site : www.tamponades.com/les-ateliers
Guide conférencier | Ronan Jaheny
Téléphone : 06 09 70 28 69
Site : http://www.histoiresdumidi.com/
Esthéticienne à domicile | Aline Ooghe
Epilations, soins corps et visage, onglerie, extension de cils
3 Chemin de la Combe 34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 72 30 73 73
Courriel : alisabeauty@outlook.fr
megAgence | Marilyne MARÉCHAL PONS
Consultant Indépendant en Immobilier
34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 19 80 76 00
Courriel : marilyne.marechal-pons@megagence.com
JMS Informatique et multimédia | Fabrication, mise à jour, dépannage…
Téléphone : 07 52 67 88 86
Courriel : jmsystemes@yahoo.fr
L’univers de Paula | Paula Da Silva Gomes
Massages de relaxation et bien-être
Aigues-Vives 34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 20 77 89 06
Courriel : paulagomes@hotmail.fr
Comité des fêtes
1, rue des Remparts 34480 Cabrerolles
Téléphone : 07 78 74 45 68
Courriel : axelle.theffo@gmail.com
Présidente : Axelle Theffo
Diane de Cabrerolles
Salle des Fêtes, 2 route de la Chaudière
La Liquière 34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 21 11 63 92
Président : Wilfried Houy
Association des Amis et Parents de l’Ecole de Cabrerolles (AAPEC)
2 route de la Chaudière – La Liquière 34480 Cabrerolles
Téléphone : 06.22.31.54.80
Courriel:melissa.gatimel@gmail.com
Présidente : Mélissa GATIMEL
Sauvegarde du Patrimoine de Cabrerolles
Chemin de la Grange – La Liquière 34480 Cabrerolles
Téléphone : 06 03 69 03 61
Courriel : asso.patrimoinecabrerolles@gmail.com
Président : Olivier ANDRIEU
Syndicat des chasseurs propriétaires
180 route de Montcèze – Lenthéric
34480 Cabrerolles
Téléphone : 06.12.59.38.89
Courriel : barralflorent@laposte.net
Président : Florent Barral
Focus sur les acteurs de la commune
Régulièrement, nous vous tenons informés de la vie de la commune, en plus du bulletin communal édité tous les deux mois, vous retrouverez les interviews complètes des acteurs de la commune dans cette rubrique. N’hésitez pas à venir régulièrement consulter cette rubrique.
Depuis le 2 février 2023, résidente de La Liquière, Marion a ouvert son cabinet de Naturopathie,
au sein de la Maison de Santé de Laurens.
Marion, comment définirais-tu ton métier ?
Le Naturopathe est un éducateur de santé. J’accompagne les personnes à prendre en main leur santé, je leur donne les clés pour la conserver ou l’améliorer au maximum. Je travaille sur votre terrain. Cette notion est fondamentale, pour la comprendre prenons une métaphore : une plante a besoin d’un bon terreau pour s’épanouir, il en est de même pour l’être humain. Soit votre terreau constitue un engrais nocif pour votre santé, soit votre terreau constitue un soutien pour votre organisme qui permettra par des réactions en cascades propres à votre organisme, d’améliorer votre santé. J’aide chacun à optimiser et à soutenir la « terre de son jardin propre ».
Le mot « naturopathie » vient de l’anglais, littéralement « chemin de la nature ».
Est-ce une médecine parallèle ?
Pas du tout. C’est une médecine complémentaire qui vient accompagner et renforcer la médecine conventionnelle. Il est important de préciser que lorsqu’il y a une pathologie, la naturopathie ne consiste pas à guérir celle-ci, mais à soutenir et optimiser votre terrain pour obtenir un meilleur confort de vie.
Dans quels domaines interviens-tu ?
C’est très large. Cela va des problématiques dites fonctionnelles comme les troubles digestifs, les troubles du sommeil, la perte de poids, comme au soutien de pathologies comme par exemple la maladie de crohn, la polyarthrite rhumatoïde, l’arthrose, l’endométriose, etc… La Naturopathie est aussi d’un grand soutien dans l’accompagnement du cancer. D’une part, en permettant une meilleure gestion et une diminution des effets secondaires liés aux traitements médicaux indispensables. D’autre part, elle permet de soutenir l’organisme afin de le rendre « plus fort ».
Comment se passe une première visite ?
Le premier bilan dure 2 h. Je vous pose des questions afin d’analyser l’état de votre terrain, vos points forts et vos points d’améliorations. Il y a également un bilan alimentaire. Après notre échange, je rédige votre protocole. Je reste disponible en cas de besoin. En moyenne, 2 consultations de suivi sont souvent nécessaires pour travailler en profondeur sur votre organisme et obtenir des résultats durables pour vous ; ce qui correspond à l’élaboration de 3 protocoles, mais encore une fois cela dépend vraiment des personnes et de leur terrain.
En pratique, en quoi va consister ce protocole ?
J’ai une grande « boîte à outil » à ma disposition. Le pilier est la réforme alimentaire (à votre rythme donc sans frustration, il ne s’agit pas d’un régime !), je peux aussi utiliser la phytothérapie, la gemmothérapie, la micronutrition, les techniques respiratoires etc…
Qu’est ce qui te plaît dans cette profession ?
Me sentir utile aux autres. Mon travail est d’apporter aux personnes qui viennent me consulter, un soulagement tant au niveau de leur santé physique que sur leur santé psychologique. J’apprécie le lien avec l’Humain et avec la Nature. Ce sont des valeurs essentielles à mes yeux.
Y -a-t-il un point noir dans ta pratique ?
Non pas dans ma pratique, car les témoignages de reconnaissance que je reçois au quotidien me confortent dans mon choix d’avoir fait une reconversion professionnelle (j’étais auparavant Juriste pour une banque multinationale !) ; c’est plutôt l’absence de réglementation par l’État de ma pratique, qui amène à une grande confusion du métier de Naturopathe et à des pratiques de charlatanisme qui décrédibilisent ma profession.
Le mot de la fin ?
J’ai envie de vous dire que vous avez la possibilité de prendre votre santé en main et de vous sentir mieux, donc n’hésitez pas à me consulter, je serais ravie de pouvoir vous apporter mon aide.
Propos recueillis par Chantal Ferrier
Pour contacter Marion : 06 10 43 39 54
ou par RDV directement sur la plateforme CRENOLIB.
Jean-luc, je te connais depuis mon enfance, mais pourrais-tu te présenter rapidement ?
Je suis né en région parisienne, mais j’ai grandi auprès de la nature puisque près de chez moi il y avait une forêt que je préférais aux pavés parisiens. Je venais tous les étés à La Liquière voir mes grands-parents, ma grand-mère était native du village. J’ai beaucoup de souvenirs d’enfance et après une dizaine d’années de travail à Paris, j’ai décidé de revenir vers ce village gravé dans ma mémoire. Motivé par l’envie de vivre au calme et au plus près de la nature : choisir un endroit si important pour moi était une évidence. Ici, petit à petit, j’ai construit ma vie, ma famille.
Comment en es-tu venu à lancer l’entreprise Cuirs De Schistes ?
Avant cette entreprise, j’avais créé une entreprise de cordonnerie à Magalas mais je n’étais pas pleinement satisfait. Concernant le cuir, j’ai toujours eu une passion pour cette matière : son odeur, son toucher. Déjà petit, je me souviens le travailler, je faisais alors des petits bracelets ou bien je réparais des chaussures. Ainsi les années passant, ma famille et mes enfants m’ont encouragé à me lancer dans cette aventure et je leur en suis reconnaissant, la jeune génération m’a poussé.
Pourrais-tu nous présenter cette entreprise ?
Ayant connu les difficultés liées au marché, j’ai décidé que l’entreprise se déroulerait exclusivement en ligne sur la boutique internet : www.cuirs-de-schistes.com et je suis parvenu à vendre mes produits aux 4 coins du monde. Ce sont mes clients qui en parlent le mieux en donnant leurs avis directement sur mon site. Je les laisse juger de la qualité de mon travail et de mon éthique. Je travaille exclusivement avec le cuir d’une tannerie locale pour assurer un circuit court, vertueux et durable. La passion guide l’action.
Et dis nous, es-tu seul derrière cette entreprise ?
Non, toute la famille participe à cette aventure, chacun complète les actions des autres. Concernant les questions administratives, l’expédition et la relation client c’est ma compagne Laurence qui s’en occupe. Ma fille Giulia me conseille sur la communication de mon site via les réseaux sociaux. Mon fils Marvin m’aide à l’atelier pour soulager la charge de travail parfois intense. Enfin j’imagine tous mes produits et les réalise à la main.
Maintenant, pourrais tu nous parler des produits que tu proposes ?
Je travaille beaucoup pour les professionnels et les bricoleurs, je leur propose différents étuis à couteaux, porte-marteaux, ceintures porte-outils et tabliers en cuir. Je propose également d’autres produits s’offrant à tous tels que des sacoches pour boules de pétanque, des sacs ou encore des colliers pour les animaux. Je réalise aussi différentes ceintures plus classiques. Tout le monde peut y trouver son compte. Le tout est réalisé dans un esprit d’efficacité et de simplicité, dans mon atelier à La Liquière. C’était déjà celui de mon grand-père, abritant des outils fabriqués par lui même que j’utilise avec plaisir et respect.
Aurais-tu un dernier mot pour nous ?
C’est la passion du cuir et l’encouragement de ma famille qui m’ont poussé à me lancer. Je porte moi-même des ceintures qui ont plus de 40 ans et qui en feront certainement le double. La qualité d’un cuir bien travaillé passera les différentes générations et cette idée d’un patrimoine familial me semble réconfortante. Merci pour cette interview en espérant bientôt vous voir sur le site.
Propos recueillis par Mateo
Pour voir les cuirs de Jean-Luc c’est sur cuirsdeschistes.com
Amélie, jeune femme de 36 ans, habite Lenthéric et parcourt le territoire pour aller coiffer ses clients.
> Quand as-tu décidé de devenir coiffeuse à domicile ?
En 2007 après avoir obtenu mes diplômes (CAP et Bac pro), ne trouvant pas de poste dans des salons de coiffure où il était demandé 5 ans d’expérience professionnelle, je me suis lancée. Et actuellement j’ai suffisamment de clients pour vivre correctement de mon activité.
> Où se trouve ta clientèle ?
Dans pratiquement toutes les communes des Avant-Monts. Ce qui me demande beaucoup de déplacements. Mais quelle liberté…
> Que proposes-tu à tes clients ?
Je propose un panel de prestations pour les hommes, les femmes et les enfants allant de la simple coupe à un travail plus ciblé dans la technique (coloration, mèches, balayage, coiffage, tresses, boucles …etc.)
Je me tiens au courant des dernières pratiques et techniques, c’est primordial dans mon métier. Étant à mon compte ça me demande un investissement personnel important par rapport à la recherche de formations. Malgré cette contrainte, depuis 2 ans je me forme à la coloration végétale. Si j’ai fait ce choix c’est d’une part en accord avec mes convictions, mais c’est aussi une question de santé. Car lorsque cela est possible, je trouve intéressant de limiter l’utilisation de la chimie. Travailler avec des produits plus naturels, cela permet de respecter l’humain et la nature. Bien sûr, je laisse le choix à mes clients.
> Quelles relations as-tu avec tes clients ?
J’ai de très bonnes relations avec mes clients. C’est un des aspects que j’aime beaucoup dans mon métier. Aller s’occuper des personnes à leur domicile, pour certains de manière régulière, parfois coiffer tous les membres d’une famille aussi, cela permet de créer des liens avec les gens.
> Et les côtés désagréables de ton métier ?
Ce qui est le plus difficile c’est le transport du matériel. Dernièrement j’ai trouvé un sac à dos suffisamment grand, cela m’évite d’avoir mal au dos en fin de journée.
Bien sûr je parcours beaucoup de kilomètres, j’essaye de m’organiser au mieux pour regrouper mes rendez-vous.
> Comment te joindre ?
Les personnes m’envoient un SMS ou un message vocal, ensuite je les contacte pour leur proposer en fonction de mon planning, un rendez-vous.
> Question plus personnelle :
pourquoi as-tu choisi de vivre à Lenthéric ?
Avoir un grand terrain au milieu de la nature était une nécessité pour mon mari et moi, en plus de nos loisirs quasiment tous en extérieur, j’ai besoin de contact avec la faune et la flore que j’aime beaucoup observer.
De plus, mon père vivait dans la commune où il possédait un petit bois à proximité du hameau. Quand nous venions le voir ma sœur et moi, nous campions dans ce bois. C’est comme cela que nous sommes tombées amoureuses de Lenthéric.
Et en 2015 avec mon mari, nous y avons acheté un terrain et construit notre maison. C’est mon mari Grégory Raymond qui a réalisé les plans car il est dessinateur en bâtiment et travaille à son compte.
Vous pouvez aussi croiser Amélie sur les chemins de la commune juchée sur son VTT ou en compagnie de ses deux chiens : Panda et Sumo.
Son numéro de téléphone : 06 10 96 37 56
Propos recueillis par Chantal Penanguer
> Mickaël, tout le monde te connaît dans la commune comme un plombier indispensable et disponible, mais tu as une passion cachée. Comment es-tu devenu orpailleur ?
Ça m’est venu en 2016, grâce à des émissions qui passaient à la télé. J’étais déjà passionné de minéraux, et avec quelques recherches sur internet, j’ai pu voir qu’il y avait de l’or dans l’Hérault.
> Il y a de l’or dans l’hérault ? C’est-à-dire ?
Oui, l’Hérault est un vestige de la grande Pangée (le super continent formé il y a des millions d’années), composé principalement de calcaire, de schiste et d’argile. Il faut savoir que le versant de la vallée de l’Orb est une faille géologique où deux plaques tectoniques se rencontrent. A cet endroit-là, des points chauds se sont créés, qui sont des remontées magmatiques. Cela a favorisé des sources géothermales, et la formation d’or dans ces sources. Au fil du temps, par l’érosion, ces veines d’or se sont découvertes, et se sont retrouvées piégées dans les lits de rivières.
> Donc tu es devenu chercheur d’or !
Exactement !
> Alors n’importe qui peut pratiquer l’orpaillage ?
Oui, mais il faut une autorisation auprès de la DDTM.
> Donc comment on va chercher de l’or ?
Il faut savoir que l’or est 19 fois plus lourd que tout élément. Donc on travaille par gravité avec une batée : une sorte de poêle en plastique ou en métal qui sert à laver les sédiments. On tamise d’abord pour avoir un certain calibrage de pierres, et on le passe à l’eau avec la batée en secouant. L’or descend au fond puisqu’il est plus lourd et quand on lave les sédiments, on finit par récupérer l’or piégé au fond de la batée.
> Sans révéler tes secrets, où peut-on trouver de l’or ?
80% des rivières en France sont aurifères. Les deux points les plus importants sont le Gard et l’Ariège, et toutes les rivières érodant le sud du Massif central sont aurifères, comme le Gard, l’Hérault, l’Orb et l’Aude.
> Comment ça se passe, tu pars pour une journée, tu marches beaucoup ?
Tout commence par une recherche géologique sur des sites spécialisés, je détermine un secteur et je pars comme une petite randonnée puis je fais des tests pour voir la concentration d’or dans le secteur. A partir de là, je fais de la récolte.
> Et tu trouves à chaque fois quelque chose ?
Non, pas spécialement, les spots dans le secteur ne sont pas tous forcément aurifères et les concentrations dans les rivières ne sont pas les mêmes.
> De quelles découvertes peux-tu nous parler ?
On trouve principalement des paillettes, et quand on est proche du filon, on trouve des grains, des petites pépites de l’ordre de 0,05g voire 0,5g. Sur une journée de recherche, ça peut varier entre 0,20 et 1g de récolte. Mais il y a parfois des découvertes exceptionnelles. Par exemple le galet appelé l’Occitane de Sabine qu’on a trouvé en 2017 en Occitanie et qui aujourd’hui se retrouve au Musée d’Histoire naturelle de Paris. La pierre est un galet de quartz de 100g dont 40g d’or à l’intérieur et on peut le voir sur le site du Musée.
> Ah, ça donne envie, mais il n’y pas de réglementation ?
Ce qu’il faut savoir dans l’orpaillage, c’est que ça doit être effectué avec respect, il ne faut pas détériorer l’écosystème de la rivière, la roche, il s’agit de préserver l’environnement. L’orpaillage aujourd‘hui est sur la sellette, à cause d’un abus d’orpailleurs négligents ou irrespectueux. Chaque trou effectué dans le lit de la rivière doit être impérativement rebouché et il ne faut laisser aucune trace de notre passage.
> On se pose la question, est-ce lucratif ?
Pas du tout ! Vu la quantité par jour de ce qu’on trouve, ça ne vaut pas le coup de chercher à arrondir ses fins de mois. C’est plutôt un loisir passionnant. En plus, la vente d’or en France est règlementée, et il faut une autorisation de la Préfecture pour vendre l’or. Je préfère mon métier de plombier, bien plus rémunérateur !
Propos recueillis par Emmanuelle Jamme
Décrite en 1990 par Louis Anglade et Lucien Vidal, puis en 2018 par l’architecte Michel Dupin, l’histoire de ces moulins montre comment la famille Carratié, des paysans de Lenthéric, ont su investir, il y a quelques siècles, en utilisant l’eau et le vent.
Le site des moulins de Lentheric s’appuie sur deux convergences naturelles.
Le bassin-versant est parcouru par les ruisseaux de Montgros et du Valignères. Ces ruisseaux alimentent des béals qui emplissent un réservoir, appelé la pansière, surplombant le moulin à eau.
D’autre part, les collines de Montcèze et de Maïro forment un couloir venteux qui peut justifier un moulin à vent.
Le moulin à eau comprend trois pièces.
Au rez de chaussée, la pièce renferme deux meules, une tournante et une dormante. L’étage supérieur peut servir de grenier. Sous la pièce d’entrée, la salle d’eau montre une conduite venant de la pansière située 10 m au-dessus. Elle actionnait une roue plate. Celle-ci comprenait des augets contre laquelle l’eau venait frapper, actionnant un mouvement de rotation transmis sans engrenage à la meule tournante, écrasant le grain sur la meule dormante.
La pansière est alimentée par un béal de 2m de large.
On peut le remonter jusqu’au pont actuel. En amont du pont, plus de béal mais d’anciens barrages qui les alimentaient. Sur le Valignère, c’est l’ancien barrage-gué. Plus haut, un barrage avec une cascade. Enfin, un autre barrage sur le ruisseau de Montgros.
Le moulin à eau est construit après 1593 par Jean Carratié, de Lenthéric.
C’est l’ancêtre de la famille Vidal du même hameau.
« Par acte du du 1er mars 1593, Jean Carratié a acquis du Noble François de Roger, seigneur baron de Puissalicon, en direct du dit Lenthéric, une pièce de terre située au terroir dudit Lenthéric, confrontant le « recq de Valignières », avec faculté d’y construire. »
Sur le compoix de 1703, visible à la mairie, et sur une carte de 1780, le moulin à eau avec deux meules est décrit mais pas de moulin à vent.
« Un moulin a bled a deux mullin l’un est au al vant sapantiere et canal sur le rec de Vallignere un champ atenant confronte de levant et daquilon les chemins de midy ledit rec de Valligniere et un autre rec de couchant pierre jean moulis. »
En 1827, il y a un moulin à vent … en ruine confirmé par le cadastre de 1837.
L’écrivain J. Amelin note dans ses carnets « Nous nous rendons au hameau de Lenthéric… nous rejoignons les bords du ruisseau de Valinières que nous remontons jusqu’au moulin… Il existe auprès les ruines d’un moulin à vent ».
Le moulin à vent est sûrement un investissement malheureux de C. Carratié à l’époque de la Révolution.
En 1987, il n’a pas changé.
Lucien Vidal et Louis Anglade décrivent avec précision l’architecture du moulin à vent « un beau mur circulaire en petits éléments de pierre assez plates et fort bien appareillé. La pierre de taille de la porte d’entrée, bien conservée, épouse ses formes arrondies. »
En 2022, si ce n’est l’ajout d’un toit, le moulin à vent a subi peu de modifications.
Par contre, les murs du moulin à eau ont été superbement restaurés. Son étage a été totalement restauré. La construction de murs de soutien et d’un chemin d’accès ont montré l’admirable savoir-faire des artisans de la pierre sèche.
Pierre Vidal est professeur d’histoire et vient de publier un ouvrage sur l’histoire de Cabrerolles que vous trouverez à la mairie, si vous souhaitez l’acheter, ou à la Cabriothèque, si vous souhaitez le consulter.
Rencontre avec Marilyne Maréchal-Pons
Agent immobilier à La Liquière
Marilyne, nous sommes voisins, mais je te connais peu.
Peux-tu te présenter rapidement?
Dijonnaise, j’ai suivi mes parents qui se sont installés dans le biterrois. Depuis l’âge de 14 ans je m’y suis parfaitement intégrée, jusqu’à la pointe d’accent. Après avoir travaillé comme coiffeuse, puis comme saisonnière dans les fruits et légumes à divers niveaux de la chaîne, j’ai trouvé ma place dans la grande distribution. J’y ai développé mon sens du contact et le goût des relations humaines. Depuis juin 2021 j’ai créé ma micro-entreprise de consultante indépendante en immobilier.
Pourquoi t’installer à Cabrerolles ?
Pourquoi Cabrerolles? En rendant visite à un ami j’ai eu un coup de cœur pour le cadre de vie proposé par la commune : le calme, les paysages, les possibilités de promenades à la recherche des asperges sauvages ou des champignons directement en sortant de chez soi. Bien sûr il y a aussi des inconvénients. Lorsqu’un troupeau de chèvres et de moutons provoque des embouteillages sur nos petites routes, le chant des oiseaux tôt le matin, ou le rossignol qui chante parfois même la nuit… Mais bon, on arrive à s’y faire ! Du coup, avec Christophe mon mari, on a fait bâtir une maison agréable face à la garrigue. On y est bien ! J’ai toujours des idées pour améliorer mon cadre de vie et comme Christophe sait tout faire, les choses avancent…
Et pourquoi y faire de l’immobilier ?
Depuis pas mal d’années j’ai multiplié les occasions de chercher des logements pour mes filles, pour moi, pour du locatif ou pour acheter. J’ai appris à me poser les bonnes questions, à voir les avantages et les inconvénients d’un logement. J’ai monté des dossiers immobiliers. J’ai rencontré pas mal de professionnels jusqu’au jour où l’un d’entre eux m’a incité à me lancer dans cette branche. Je m’étais formée sur le tas mais j’ai quand même suivi une formation dans le domaine avant de passer pro.
Mon but est de travailler près de chez moi ! Aider les potentiels vendeurs locaux (Cabrerolles et villages voisins) à trouver des acquéreurs qui seront mes futurs voisins !
Cela m’oblige à un rôle de conseil le plus objectif possible que ce soit du côté du vendeur ou de l’acheteur pour l’évaluation du bien, l’établissement d’un DPE au meilleur tarif, les conseils sur les éventuelles réparations à envisager.
Ma présence sur la commune est un atout lorsqu’il faut faire visiter et qu’il faut vendre les attraits de notre cadre de vie.
As tu rencontré des difficultés depuis ton lancement ?
La crise sanitaire n’a pas vraiment facilité les choses mais il y a des opportunités à saisir pour d’éventuels vendeurs car pas mal de citadins se disent que la campagne a parfois de très bons côtés et cherchent à s’y installer. Mon principal défaut vient d’une certaine timidité. J’hésite à aller solliciter les propriétaires de maisons ou de terrains inoccupés pour leur proposer mes services. Si ce petit entretien me permet de me faire un peu plus connaître sur la commune, les gens pourront voir l’avantage de faire appel à un intervenant local et impliqué.
marilyne.marechal-pons@megagence.com
06 19 80 76 00
Propos recueillis par Eric Sarthe
Lyonnais d’origine, 54 ans, Patrick Guinamard s’installe à Agde en 1999 avec sa compagne Karine et monte dans un premier temps une entreprise de transport de colis urgents avant de se lancer dans un commerce saisonnier en plein cœur du tumulte citadin estival.
Ayant découvert l’arrière pays au travers de randonnées pédestres, et après de nombreuses recherches vaines d’une belle bâtisse en pierre, c’est en 2012 qu’ils s’installent sur le lotissement de la Crouzette, en quête de calme, d’authenticité et de tranquillité. Après 4 années passées à bâtir lui même sa maison, avec l’envie de profiter de la vie au plus proche de la nature, il décide alors de se lancer dans une production intimiste et qualitative de confitures « Pur Fruit » !
Il s’approvisionne alors en circuit court et transforme dans son petit laboratoire, au gré des saisons, abricots, arbouses, cassis, cerises, figues, fraises, framboises, kiwis, melons, mûres sauvages, châtaignes, oranges, pêches blanches, poires et prunes de la manière la plus naturelle possible. « Il faut retrouver le goût des fruits ! Nous explique t-il. Un taux de sucre au plus bas, un peu d’agar-agar comme agent de texture quand cela est nécessaire et c’est tout ! »
Grâce au bouche à oreille et à sa présence sur les marchés de Saint Chinian, du Cap d’Agde et de Lamalou, il s’est déjà forgé une belle clientèle de fidèles habitués, lui permettant d’écouler ses petits pots remplis de fruits.
Que vous dire d’autre que de découvrir par vous même, vos papilles s’en souviendront !
Facebook : Linstant-Fruit-Patrick
Instagram : linstantfruitpatrick
Propos recueillis par Olivier Bontemps
Rencontre avec Jean-Paul Badu
Gérant de la chambre d’hôtes « La Belle endormie »
Depuis 2019, Jean-Paul Badu a ouvert une maison avec table d’hôtes au 2 Rue de la Chapelle. Un petit paradis, pouvant accueillir huit personnes, avec un jardin ombragé et parfumé. Rassurez-vous, vous n’y verrez ni pommier ni serpent, même si tous les arbres vous tendent leurs branches chargées de fruits.
> Jean-Paul, Pourquoi La Liquière ?
Déjà, je connaissais la région. Plus jeune, je venais avec ma famille en Occitanie.
J’étais restaurateur au Luxembourg où je menais une vie stressante. J’avais envie de fuir le bruit, la ville, ne plus passer mon temps dans une voiture. À 55 ans, j’aspirais au calme, je voulais prendre le temps de respirer.
Et j’ai trouvé la région magnifique : le schiste m’a rappelé le Nord du Luxembourg, et le hameau de La Liquière, niché au cœur des vignes, au pied des contreforts des Cévennes m’a séduit.
> Pourquoi cette idée de maison d’hôtes ?
J’adore recevoir et faire la cuisine, c’est autant de rencontres et de partages avec des visiteurs du monde entier.
Je me régale de travailler avec les producteurs et des éleveurs locaux qui me fournissent viandes, volailles, légumes et poissons ; côté vins, on n’a que l’embarras du choix, les Faugères étant d’une grande finesse. Je recherche le vrai et l’authentique, aussi bien dans les produits que dans les gens que je rencontre.
> Tu as appelé ta maison « La Belle endormie », es-tu le prince qui est venue la réveiller ?
Si on veut, mais un baiser n’a pas suffi ! Il m’a fallu faire trois ans de travaux et j’ai investi beaucoup d’argent pour la tirer de son sommeil.
> Qui fréquente ta maison ? Est-ce que tu as du monde ?
Comment ça marche ?
Grâce au bouche à oreille et à ma plate-forme, la Belle Endormie est visible pour les gens de tous les pays. Ainsi, elle a accueilli des Japonais, des Islandais et des gens de toute l’Europe. Elle est aussi une sorte de point relais pour les touristes qui descendent vers l’Espagne. Sur mes conseils, les visiteurs peuvent découvrir les trésors de notre région, la cuisine, les vins et nos pierres chargées d’histoire.
Ça se concentre surtout sur les trois mois d’été, bien sûr, je préfèrerais que la fréquentation s’étale sur toute l’année.
> As-tu trouvé ce que tu cherchais ?
Oui, J’ai une place dans le village, des amis. J’apprécie la beauté de la simplicité et du naturel. J’ai donné à mes rêves la couleur de la paix à laquelle j’aspire avant tout.
Propos recueillis par Chantal Ferrier
* remarque de Chantal : cuisine fort savoureuse, j’ai pu la tester grâce à l’interview !
Rencontre avec Ariane Vacheret, archéologue et habitante de Cabrerolles
> On se fait tous une idée du métier d’archéologue et pas forcément juste, pouvez-vous nous préciser ce que vous faites exactement ?
Ma principale mission consiste à intervenir en amont des travaux d’aménagement afin de sauver les vestiges archéologiques de la destruction. La fouille a pour but d’enregistrer, de photographier, de documenter et de comprendre le site que l’on fouille dans un temps imparti et avec des moyens fixés au préalable. Avant tout travaux d’aménagement (autoroutes, lotissements, immeubles, centres commerciaux, …) un diagnostic est effectué grâce à plusieurs tranchées réalisées à la pelle mécanique pour essayer de caractériser au mieux les vestiges présents. Si les vestiges sont scientifiquement intéressants, une fouille extensive va être prescrite par le Service Régional de l’Archéologie. Les aménageurs lancent alors un appel d’offre et choisissent une entreprise parmi les différentes entreprises privées ou publiques qui ont répondu. C’est à l’aménageur de financer les fouilles archéologiques préalables à ses constructions.
Parallèlement à ce type d’archéologie dénommée « préventive », je participe également à des fouilles « programmées ». Elles se déroulent sur des sites protégés, qui ne pourront jamais être détruits par des aménagements, appartenant la plupart du temps à l’État. Ces fouilles sont des chantiers écoles qui accueillent des étudiants afin de les former à la pratique du terrain. Elles se déroulent pendant les périodes de vacances scolaires, généralement sur 3 ou 4 semaines, pendant plusieurs années. Ces fouilles s’inscrivent dans des programmes de recherche dirigés la plupart du temps par le CNRS. Je suis d’ailleurs actuellement en Corse pour une fouille programmée sur le site d’Aléria.
À la suite des opérations de fouille, nous devons rendre un rapport de fouille à destination du Service Régional de l’Archéologie. Le mobilier issu des fouilles est étudié. Les pièces les plus intéressantes rejoignent les vitrines de musée, le reste est rendu à l’état et rangé dans des dépôts archéologiques. Ils restent accessibles en cas de nouveaux travaux de recherches et d’analyses.
> Votre métier consiste plus à être en extérieur, en fouille, ou bien en intérieur plutôt dans l’analyse des données recueillies, ou bien les deux ?
J’alterne les deux. Je fouille sur le terrain puis je travaille en bureau afin d’analyser les données recueillies et rendre le rapport. Je participe également à différents programmes de recherche qui s’effectuent à la fois sur le terrain et en laboratoire.
> Vous travaillez sur une période particulière ?
En ce qui concerne mon travail de recherche, je suis spécialisée sur la Protohistoire du sud de la France, pour faire simple, j’étudie les gaulois. Par exemple, les vestiges présents au sommet du Balaruc correspondent totalement à mon domaine de recherche !
Au sein de cette période, je me suis sous-spécialisée dans l’étude de la céramique. À partir de 600 avant notre ère, il y a de nombreux échanges entre les peuples du pourtour méditerranéen. L’étude céramologique permet, par exemple, d’avoir une image des courants commerciaux entre les civilisations qui partagent cet espace commun. Mais il y a de nombreuses autres pistes de recherche toutes plus intéressantes les unes que les autres.
Sur le terrain, je suis amenée à travailler sur toutes les périodes. Il faut être très polyvalent ! Mais je suis plus à même de comprendre les vestiges relatifs à ma période de prédilection.
> Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier ? Quelles sont les contraintes de ce travail ?
C’est avant tout un métier passion. Ce qui m’anime le plus c’est la compréhension de ce que l’on met au jour. Cela permet de toucher du doigt la vie quotidienne des personnes ayant vécu à cet endroit avant nous !
Il faut aussi avoir un côté nomade car nous sommes souvent loin de chez nous. Grâce à cette mobilité, je découvre de nombreux d’endroits et je rencontre beaucoup de personnes d’horizons très différents. Mais, ne pas être chez moi, cela me pèse parfois.
L’inconvénient majeur c’est que l’on est tributaire de la météo. Que ce soit le froid en hiver, le chaud en été, la pluie, etc… nous devons nous adapter et fouiller malgré tout !
> Comment êtes vous arrivée à ce métier ? Quelle est votre formation ?
À la sortie du lycée, je me suis orientée vers une licence « histoire de l’art et archéologie ». J’ai enchainé avec un master en archéologie dans lequel j’ai choisi ma spécialité. Depuis 2010, je travaille à la fois sur des chantiers et à la fois dans des programmes de recherche pilotés par le CNRS ou l’université de Montpellier.
> Enfin, vous habitez Cabrerolles, pourquoi ce choix ? Qu’est-ce qui vous a plu ici ?
Ce serait long à expliquer ! Pour faire simple, je suis venue par hasard visiter une maison à Cabrerolles et j’ai eu un grand coup de cœur ! Cela fait un an que je suis ici et je m’y sens très bien ! Ma seule frustration est de ne pas avoir plus de temps chez moi pour pouvoir découvrir tous les environs et rencontrer les gens !
Rencontre avec Aline Ooghe
Esthéticienne à domicile sur le village et alentours
> Aline Ooghe, vous avez ouvert il y a peu Alisa Beauty, un service d’esthéticienne à domicile, que proposez vous ?
Je propose un grand nombre de prestations, je pratique les épilations, la mise en beauté des mains et des pieds. Mais aussi tout ce qui est axé sur le bien être tels que les massages et les soins du visages. Je propose également la mise en beauté du regard avec le rehaussement de cils et les extensions. D’ici peu, je proposerai les maquillages, pour les évènements, les mariages.
> Vous allez loin avec tout votre matériel ? N’est-ce pas parfois difficile de tout installer dans les maisons que vous visitez ?
Je me déplace 20km autour de Cabrerolles, ce qui fait un assez grand périmètre de déplacement. Je vais sur toutes les communes aux alentours de Magalas, mais également autour de Bédarieux.
La contrainte du domicile c’est de toujours devoir tout déplacer et porter mon matériel qui est parfois lourd et encombrant. Mais j’aime bouger, je suis quelqu’un de dynamique, alors cet aspect du travail à domicile me convient parfaitement.
Pour ce qui est de l’installation dans les maisons, je ne dirais pas que c’est difficile, mais il faut parfois s’adapter, à la luminosité, à l’environnement, au manque de place… mais quand on veut on peut, alors on trouve toujours des solutions !
> Le nom Alisa Beauty n’est pas le vôtre, il signifie quoi ?
Le nom Alisa Beauty, vient de mon prénom Aline et celui de ma fille Lisa, qui, mis ensemble donnent Alisa, et Beauty car mon travail relève essentiellement de la mise en beauté de la femme.
> Depuis combien de temps habitez-vous à Cabrerolles et pourquoi ce choix ?
J’habite à Cabrerolles depuis bientôt 2 ans, nous sommes arrivés en octobre 2019 après un coup de cœur, non seulement pour la maison mais aussi pour le village. Le calme, la campagne, la nature c’est tout ce qu’on recherchait pour élever notre fille qui allait bientôt arriver. De plus, nous avons vraiment été très bien accueillis par les gens du village, nous ne regrettons vraiment pas notre choix et nous ne sommes pas près de partir !
> Quelles sont vos impressions sur ces premiers mois d’activité ?
Mon entreprise d’esthétique à domicile est toute récente encore, alors j’appréhendais un peu les débuts mais finalement je suis très contente. L’été est la bonne saison pour les esthéticiennes et le bouche à oreille va très vite dans les petits villages alors j’ai hâte de me développer davantage !
Alisa Beauty | 06 72 30 73 73 | alisabeauty@outlook.fr
Rencontre avec Christophe Lemaire (directeur du cinéma de Bédarieux)
Le Cinéma Jean-Claude Carrière de Bédarieux et en dessous, Christophe Lemaire avec Jean-Claude Carrière et son épouse
> Vous êtes le directeur du cinéma de Bédarieux depuis fin 2019, pouvez-vous nous dire ses spécificités (nombre de salles, type de films…) ?
Je suis le directeur du cinéma de Bédarieux depuis le 20 décembre 2019, date de son ouverture. Ce nouvel établissement porte le nom de «Cinéma Jean-Claude Carrière», le scénariste et écrivain ayant accepté d’être le parrain du cinéma. Nous avons eu d’ailleurs la chance de pouvoir l’accueillir au cinéma en juillet 2020. Ce cinéma de 400 places au total, est composé de 3 salles, ultras modernes, confortables, avec des fauteuils « club », de projecteurs laser et du son Dolby Atmos, pour une totale immersion sonore. Les écrans mesurent de 8 à 16 mètres de base. La programmation est généraliste mais aussi « Art & Essai ». Nous diffusons aussi bien des films de divertissements et de loisirs mais aussi des films plus pointus, d’auteurs, parfois en version originale sous-titrée afin de proposer toute la diversité culturelle du 7ème art. Le bâtiment a été construit et financé par la ville de Bédarieux. C’est la société cine2MA SAS, créée par mon épouse et moi-même, qui a été retenue par la ville pour gérer l’établissement avec un contrat de délégation de service public. Ce type de gestion permet aux collectivités de confier l’exploitation du cinéma à une structure privée tout en gardant un contrôle sur la gestion, la programmation, les tarifs.
> Quel est votre parcours professionnel ? Comment on en vient à être exploitant de salle de cinéma ?
Bien que toujours attiré par les métiers de l’audiovisuel et du spectacle, j’ai débuté un peu par hasard, à l’âge de 21 ans, comme « aide opérateur projectionniste » dans un cinéma de 2 salles, dans l’Aube. C’était en 2001 et c’était encore l’époque de la pellicule 35mm. J’y ai travaillé pendant plus de 12 ans. Par la suite, j’ai intégré d’autres cinémas, à différents postes, notamment à la programmation, la caisse, la technique et au final j’ai une expérience assez complète dans le milieu de l’exploitation cinématographique. J’ai eu ensuite l’ambition de me lancer en tant qu’exploitant et j’ai eu l’opportunité fin 2016 de reprendre un cinéma de 2 salles en location gérance dans le département du Doubs.
> Implanter un cinéma dans une petite ville, c’est un sacré challenge, pourquoi ce choix ? Quels sont vos objectifs, et vos résultats depuis votre ouverture ?
Oui c’est très ambitieux et c’est au départ une volonté des élus locaux de construire ce magique lieu de culture. Pour ma part ce qui m’a attiré dans le projet, c’est d’avoir l’opportunité de gérer un cinéma de plus grande envergure, composé de 3 salles, d’un bâtiment neuf, équipé avec les dernières technologies de projection et tout le confort. A moi et mon équipe de promouvoir et animer le lieu, programmer toute la diversité du cinéma et gérer l’entreprise au mieux. C’est un beau challenge. Et avec la crise du Covid, il va falloir se retrousser les manches ! L’objectif de fréquentation retenu lors de l’étude de marché est estimé entre 40 000 et 50 000 entrées par an. Bien évidemment avec seulement 6 mois d’ouverture nous n’avons pas pu atteindre ce chiffre, mais nous avons tout de même réalisé 17 000 entrées en 2020, ce qui reste une belle performance pour un jeune cinéma.
> Le cinéma de Bédarieux réouvre le 19 mai après 7 mois de fermeture, comment avez-vous reçu cette nouvelle ? Comment cela va-t-il se passer ?
J’étais justement dans une salle de cinéma à visionner un film lorsque j’ai appris la nouvelle (oui c’est un grand privilège !). La fédération des cinémas de France nous avait informé que l’ouverture était proche mais je pensais plutôt mi-juin. Mais attention nous ouvrons avec seulement 35 % de la jauge et un couvre-feu à 21h, ce qui signifie que la séance du soir démarre vers 18h30/19h… Le port du masque est obligatoire et la consommation de confiserie et de boissons est interdite en salle pour le moment. Si tout va bien, 3 semaines plus tard on passera à 60 % de la jauge et couvre-feu à 23h puis 100 % le 30 juin.
> Comment peut-on avoir le programme du cinéma, avez-vous un site internet ?
Oui il y a un site internet : cinema-bedarieux.com. Vous avez un petit logo à droite pour vous inscrire à la newsletter hebdomadaire qui vous informera sur les horaires, les films à l’affiche, les évènements de votre cinéma. Nos horaires sont aussi disponibles sur le site Allociné. Nous éditons également un programme papier toutes les 2 semaines, disponible au cinéma et dans certains commerces de Bédarieux. Il y a aussi une page Facebook et Instagram. Vous pouvez également nous envoyer un mail à cinema.bedarieux@gmail.com et on vous inscrira à la newsletter.
> Vous me dites que vous avez aussi repris un cinéma itinérant, où allez-vous, et que proposez-vous ?
J’ai eu l’opportunité de reprendre effectivement un petit circuit itinérant qui avait été créé début 2020 sur le secteur de la communauté de communes « la Domitienne » Il y a deux points de projections réguliers dont la commune de Cazouls les Béziers. Cependant, je peux aller dans toute la région du sud-ouest Hérault. Je cherche actuellement à développer l’offre cinéma itinérant sur les communes des Avant-monts. Le principe est simple : nous installons tout le matériel et proposons une vraie séance de cinéma, avec une programmation de films qui viennent de sortir, comédie, films enfants, ou film « art & essai». Nous utilisons une billetterie cinéma avec des tarif compris entre 4€ et 6€ la place. Les communes mettent à disposition une salle, avec des chaises pour une ou plusieurs séances dans la journée. La seule contrainte est d’accueillir le cinéma itinérant minimum 3 fois par an. Et bien sûr l’été, nous pouvons faire les projections en plein air, sous les étoiles.
> Vous avez choisi de vivre à Cabrerolles, pourquoi ce choix ?
Nous sommes arrivés à Cabrerolles un peu par hasard. Nous cherchions un lieu d’habitation entre Bédarieux et Béziers, lieu de travail de ma conjointe suite à sa mutation professionnelle. Créer et gérer son entreprise comporte toujours des risques. Aussi, pour les minimiser et assurer des ressources pérennes, ma conjointe poursuit son activité professionnelle en parallèle. Cabrerolles semblait le bon compromis et nous y retrouvons de beaux paysages comme nous en avions connu dans le département du Doubs.
Cinéma Jean-Claude Carrière
Ciné2MA SAS – Circuit Road Movies
Avenue des justes parmi les nations
34600 Bédarieux
04 67 95 47 22
Rencontre avec Marine Le Groignec, coach canin à Cabrerolles
Marine, tu es coach canin, c’est un métier peu connu, en quoi cela peut-il bien consister ?
Dans mon approche du coaching, le principe de base est l’accompagnement de l’humain, pendant quelques semaines à quelques mois, pour lui permettre de résoudre les problèmes rencontrés avec son ou ses chien-s, lui apprendre à l’éduquer, en lui apportant mon analyse, de nouvelles connaissances, des techniques, mais aussi et surtout, d’apprendre à faire autrement au quotidien, parce que c’est la vie quotidienne, l’environnement de vie du chien, ce qui lui est proposé comme activités au quotidien, comment on s’adresse à lui, en résumé, tout ce qu’il se passe entre les séances, qui va compter par-dessus tout. Très loin du dressage ou de l’éducation canine telle qu’on la conçoit habituellement, c’est avant tout l’humain qui va travailler sur lui-même, pour induire des changements de comportement chez son chien, et pouvoir lui enseigner de nouvelles choses, sans rapport de force, sans se positionner en supérieur, mais en collaboration amicale et respectueuse, un partenariat bienveillant !
Quelle formation as-tu au départ ? Quel est ton parcours ?
Je suis au départ psychologue de formation, avec une spécialisation en psychologie clinique interculturelle. J’ai ensuite travaillé dans un quartier sensible en région parisienne, auprès d’enfants et d’adolescents, avec principalement de la médiation et de l’accompagnement de la scolarité, et j’ai également travaillé un moment auprès personnes avec autisme, ainsi que de la médiation animale, avec les chevaux. J’ai commencé à me former avec les chiens il y a environ dix ans, suite à l’adoption très compliquée d’un chien de refuge ayant des problèmes d’agressivité conséquents. C’est ce qui m’a donné le goût du métier, et du travail auprès des chiens agressifs, et à développer une approche éthique, bienveillante et respectueuse des problèmes d’agressivité chez le chien, loin des méthodes habituelles qui utilisent la douleur et l’intimidation pour les traiter.
Pourquoi vouloir travailler avec des animaux ? Quel rapport as-tu avec eux ?
Depuis petite, je suis très proche des animaux. J’ai grandi avec un chien que je considérais comme mon grand frère. J’ai également un rapport très doux et proche avec les chevaux qui partagent ma vie, ce depuis une vingtaine d’année. Ce métier est en quelque sorte un pont entre l’humain et le chien, ce qui correspond bien à ma double formation : ce sont les humains qui m’appellent et, c’est avant tout avec eux que je travaille.
Comment travailles-tu avec les personnes qui ont besoin de tes compétences ?
J’interviens au domicile, dans le milieu de vie du chien, car c’est là que tout se joue : j’y analyse l’environnement global, les échanges entre la famille et le chien, et tout ce qui constitue le quotidien du chien, et j’élabore des solutions adaptées et taillées sur mesure. Le principe est de démarrer sur la construction d’un quotidien qui répond aux besoins essentiels du chien, et qui génère un calme lié au bien-être. À petit de là, on va pouvoir bâtir des apprentissages et modifier le comportement, en partenariat avec la famille, le chien, et moi, sans jamais avoir recours ni à la peur, ni à la douleur ou l’inconfort, ni à l’intimidation, y compris pour les chiens ayant des problèmes d’agressivité importants. Le travail avec ces derniers est d’ailleurs devenu ma spécialité. Je propose également des séances en visioconférence, pour les personnes qui habitent hors département, et même hors de France, et entre deux séances à domicile ou pendant des vacances hors secteur, quand cela est nécessaire.
Tu habites à la Borie nouvelle, n’est-ce pas un peu loin de tout ? Comment travailler dans ces
conditions ?
Je me déplace dans tout l’Hérault, en organisant des tournées par secteur, avec ma voiture ! Même si cela fait pas mal de route chaque semaine, je retrouve mon hameau avec plaisir en rentrant le soir. Tu sais combien la route pour rentrer chez nous est belle !
Comment peut-on te contacter ?
Par téléphone 06 87 24 59 94, par mail (contact@marinecoachcanin.com) ou par le formulaire de contact de mon site internet, marinecoachcanin.com
Sur mon site, il y a tous les détails de mon approche et de mes interventions, mes tarifs, des articles, des témoignages… et le formulaire !
Rencontre avec Stéphan Oberti, apiculteur dans la commune
Stéphan Oberti a découvert l’apiculture il y a 2 ans et a démarré avec 1 à 3 ruches en un été. Depuis, il n’a cessé de s’intéresser à l’élevage d’abeilles : « j’ai à peu près tout lu et tout essayé comme méthode pour passer de 3 à 10 ruches que j’ai moi-même élevées l’été dernier ». Son cheptel augmente en continu pour arriver à 22 ruches par élevage l’été prochain. « Je travaille avec les races Buckfast, des anglaises du frère Adam, et les Ligustica, qui sont des abeilles italiennes, très douces et protégées dans leur pays d’origine. Celles-ci sont idéales pour les visites de découverte et d’initiation car les amateurs sont de plus en plus nombreux à se lancer en apiculture. »
De l’amateur au professionnel
Ancien commercial, Stéphan a choisi de passer un « double » BPREA (diplôme de chef exploitation agricole) à Béziers et à Pézenas pour avoir une base professionnelle sur l’apiculture en plus de son expérience et surtout afin de pouvoir prétendre aux subventions de la chambre d’agriculture. Elles sont indispensables pour atteindre 50 ruches pour le statut cotisant solidaire et 200 pour le statut professionnel.
Un miel vraiment local
Son but est de s’arrêter à 100 ruches, pour privilégier la qualité en restant dans la commune et pour proposer un miel spécifique au terroir, un peu comme on fait du vin. « Je vends du miel de Cabrerolles, du miel local ». Cela signifie que les abeilles ne font pas de transhumances, ce qui complique la tâche de l’apiculteur mais qui confère au miel un caractère unique !
Bientôt une miellerie à Cabrerolles
Actuellement, il rénove ses caves voûtées pour ouvrir une miellerie au printemps. Elle sera accessible au public en plus des visites de découverte aux ruchers déjà en place. Parallèlement, Stéphan a créé un partenariat avec le domaine du Météore, et place chaque année au printemps une ruche pédagogique à la nouvelle base nautique de Bédarieux.
Souhaitons-lui bonne chance et goûtons bientôt ce miel de Cabrerolles, déjà apprécié par de nombreux gourmets !
Vous pouvez suivre Stéphan Oberti sur son profil Facebook « Rucher de Cabrerolles »
L’école de VTT qui fait découvrir notre territoire
À ce jour l’école compte plus de 90 enfants de 4 à 18 ans, une section d’une vingtaine de féminines adultes et un groupe de 15 compétiteurs adultes. Les cours se déroulent essentiellement le mercredi pour les enfants à Laurens, et le samedi pour les ados dans le Cabrerollais sur le Pic de la Coquillade.
En 2020 une convention a été signée entre le Club et le groupement forestier agricole sur Pech de Montcal à Lenthéric. Ceci permet de développer l’activité avec les enfants en toute sécurité sur un terrain de jeu privilégié et protégé.
C’est Grégory Raymond et Dominique Cadenat tous deux diplômés d’État et natifs du cru, qui animent le Club. L’association a pour objectif de faire de Cabrerolles son QG en 2021 avec de nombreux projets sportifs pour la commune.
Pour tous renseignements sur les activités de Clapas et Bartas, voici le lien vers le site : bartassettes
Et le lien pour suivre le groupe Facebook